Ecrit à la première personne, le roman de Céline fait défiler une kyrielle de situations et de personnages sous le regard semi-naïf de Bardamu. Ses commentaires dénoncent les horreurs dont il est le témoin, voire la victime : celles de la Grande Guerre et celles des rapports sociaux.
Ecrit à la première personne, le roman de Céline fait défiler une kyrielle de situations et de personnages sous le regard semi-naïf de Bardamu. Ses commentaires dénoncent les horreurs dont il est le témoin, voire la victime : celles de la Grande Guerre et celles des rapports sociaux.
Le roman foisonnant où Céline raconte son enfance et sa jeunesse :«C'est sur ce quai-là, au 18, que mes bons parents firent de bien tristes affaires pendant l'hiver 92, ça nous remet loin».C'était un magasin de «Modes, fleurs et plumes». Y avait en tout comme modèles que trois chapeaux, dans une seule vitrine, on me l'a souvent raconté. La Seine a gelé cette année-là. Je suis né en mai. C'est moi le printemps.»
Céline au milieu de l'Allemagne en flammes. Avec ses compagnons d'infortune, - sa femme Lili, l'acteur Le Vigan, et le chat Bébert -, le voici à Baden-Baden dans un étrange palace où le caviar, la bouillabaisse et le champagne comptent plus que les bombardements, puis dans Berlin en ruines, et enfin à Zornhof dans une immense propriété régie par un fou. C'est une gigantesque tragédie-bouffe, aux dimensions d'un pays qui s'effondre, vécue par celui qui se nomme lui-même «le clochard vieillard dans la merde».
Ecrit à la première personne, le roman de Céline fait défiler une kyrielle de situations et de personnages sous le regard semi-naïf de Bardamu. Ses commentaires dénoncent les horreurs dont il est le témoin, voire la victime : celles de la Grande Guerre et celles des rapports sociaux.